Principe et déroulement
Une consultation préopératoire permet de déterminer le type de gynécomastie, son importance et de rechercher une cause. Dans la grande majorité des cas, aucune cause n’est retrouvée, il s’agit alors d’une gynécomastie idiopathique. Dans ce cadre, une intervention est envisageable. Une information complète est aussi délivrée sur la chirurgie et le suivi postopératoire.
L’intervention de gynécomastie combine différents types de gestes en fonction de son importance et des structures à corriger :
- Une ablation de l’excédent glandulaire (impliquant une cicatrice cachée à la partie inférieure de l’aréole)
- Une lipoaspiration (pour corriger l’excédent de graisse thoracique, cicatrice millimétrique)
- Un traitement de l’excédent cutané (impliquant une cicatrice selon son importance).
Les cicatrices sont donc adaptées à l’importance du relâchement de la peau. En cas de gynécomastie simple une seule cicatrice très discrète est située au niveau de l'aréole.
L’intervention se déroule sous anesthésie locale ou générale. L'hospitalisation est courte. En général le retour à domicile est possible le jour même avec un pansement compressif.
Résultat et suites opératoires
Un gilet de contention est maintenu en place pendant deux mois pour accélérer la récupération et diminuer le gonflement postopératoire. Les activités doivent être réduites pendant les trois premières semaines.
Le résultat définitif s’apprécie à partir de trois mois postopératoires. Le taux de satisfaction est très élevé, la restauration d’un thorax masculin permet de lever les complexes.